Grand rendez-vous des professionnels français du spectacle vivant, les Biennales internationales du spectacle (BIS) ont lieu cette semaine, les 22 et 23 janvier, à Nantes. Parmi les temps forts, le grand débat sur la délicate question des responsabilités pour la culture dans la crise de la démocratie, avec notamment Aurore Bergé et Christiane Taubira.

 

Article paru dans le journal Profession Spectacle le 21 janvier 2020

 

[…]

Pour cette neuvième édition, les BIS accueilleront durant deux jours les plus de 13 000 participants attendus ; ils profiteront, outre des 350 exposants annoncées (apparemment moins que lors de la précédente édition), de deux grands débats, d’une trentaine de forums, de soixante-dix ateliers-projets ou encore de spectacles.

Deux débats résonnent comme les temps forts de la manifestation. Le premier portera sur le partage de l’art aujourd’hui et ses conséquences sur toute politique culturelle publique. Parmi les intervenants pressentis : l’artiste Carole Karamera, la sénatrice Sylvie Robert, la directrice du CCN de Nantes Ambra Senatore et Estelle Zhong Mengual, autrice de L’Art en commun et Esthétique de la rencontre.

Démocratie et culture

Le lendemain, un second débat traitera d’une question centrale en cette longue période de troubles et de mouvements sociaux, qui a notamment vu différents acteurs culturels – de l’Opéra de Paris à Radio France – s’insurger au son du Lac des Cygnes ou du célèbre « chœur des esclaves » extrait de Nabucco, de Giuseppe Verdi.

« Crise de la démocratie : quelles responsabilités pour la culture ? » Telle est l’interrogation qui sera adressée aux intervenants pressentis, à savoir Aurore Bergé, Christophe Blandin-Estournet, Patrice Papelard, Natascha Rudolf, Christiane Taubira et Michel Wieviorka.

Ce même jour, Franck Riester, le ministre de la Culture, pourrait également faire une apparition à l’occasion d’une table ronde du SYNDEAC autour du Pass culture.

Lire la suite sur le site de Profession Spectacle.