Demain débutera Barcelone en scène, première édition d’un festival qui vise à faire connaître le théâtre catalan en France, et notamment à Paris (bientôt en Île-de-France ?). L’occasion de rencontrer Laurent Gallardo, spécialiste de la question, afin de découvrir les spécificités d’une région qui défraye constamment la chronique aujourd’hui, en raison de sa crise politique actuelle.
Dans l’entretien annonçant la première édition du festival « Barcelone en scène », Mathilde Mottier parle d’une dramaturgie catalane spécifique. Qu’est-ce qui différencie cette dernière, notamment du théâtre espagnol ?
Il y a déjà une première spécificité, c’est qu’elle est écrite en catalan. C’est un vrai débat : est-ce qu’on considère qu’un auteur qui vit et écrit à Barcelone est un auteur catalan ? Je suis d’avis que oui, c’est le cas. Tout dépend néanmoins du plan où l’on se situe. Si l’on parle d’instituts qui aident à la promotion catalane, de toute évidence, l’Institut Cervantès [espagnol, NDLR] fait peu de choses. C’est ce qui explique l’existence de l’Institut Ramon Llull, qui fait la promotion de la littérature et de la culture catalane à travers le monde.
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